De A à Z sans queue ni tête

Avoir ou être, il faut choisir, disait le riche devant sa tombe... 
Blanc ou noir c’est indifférent, pensait le crâne en s’observant. 
Courir c’est partir un peu, et mourir c’est partir encore plus.
Dire ou se taire, question de flair.
Fuir peut être sage, et rester un naufrage.
Guérir,  mourir, on n’a rarement le choix ! 
Haïr, aimer,
Jouir ou peiner... C’est un bon résumé ! 
Kabbale, Kafka, le k m’inspire et me régale.
Lys blanc ou noire pensée, se demandait le jardinier. 
Mon amour ma déchirure, joli programme, mais un peu dur. 
N’oublie pas, il est trop tard !
Pour qui, pourquoi, pour rien ? 
Quelle beauté dans  les jours qui passent, quelle tristesse dans les jours qui restent. 
Rime, rime à rien, rime à rire, rire de tout.
Sainte ou diablesse, perverse caresse, bonheur ange déchu.
Triste fin à la fin,  noble but au début.
Unique et inégalable, perle posée sur une fleur.
Voir dans les yeux d’Elsa, voir Elsa dans tes yeux. 
Wagon-lit, vieux souvenirs, trains démodés, modes étrennées.
Xénophobe malheureux cherche alibi commode.
Yatagan, cheveux au vent, cheval ardent, mors aux dents.
Zèbre et tigre sans rayures, chameau sans bosse, la terre se meurt.